Les meilleures graines pour la pêche de la carpe

 Il y a plus que des bouillettes dans la vie d'un carpiste ! Bien que celles-ci soient l'appât idéal pour de nombreuses raisons, les graines ont toujours été, sont actuellement, et continueront d'être redoutablement efficaces. Leur diversité est pratiquement infinie, cependant, il est regrettable que de nombreux carpistes se limitent à tort à seulement trois ou quatre types de graines. Dans cet article, nous vous fournirons des informations complètes sur les graines les plus couramment utilisées, ainsi que sur de nombreuses autres qui ont été oubliées, bien qu'elles présentent un grand intérêt. Vous apprendrez comment les choisir, les préparer et les utiliser efficacement pour la pêche. Carpistes, ne faites pas l'impasse sur l'utilisation des graines, vous ne serez pas déçus. C'est un créateur de bouillettes qui vous le recommande !

Sommaire

Introduction

2. Pourquoi utiliser les graines pour la pêche de la carpe?

3. La préparation des graines

4. Utilisation des graines en amorçage et en eschage

5. Les différentes sortes de graines

5.1 Les céréalières

5.1.1 Le maïs

5.1.2 le blé et les micro-graines

5.2 Les légumineuses

5.2.1 Le pois chiche

5.2.2 Le lupin

5.2.3 Le pois d’érable

5.2.4 Le haricot à oeil noir (cornille)

5.2.5 La fève

5.3 Les oléagineuses

5.3.1 l’arachide

5.3.2 la noix tigrée (tigernuts)

5.3.3 Le chènevis

5.4. Petit bonus: les mélanges pour pigeons

6. Conclusion

1.Introduction

Bien avant l'avènement des premières bouillettes dans les années soixante-dix, la carpe était pêchée en utilisant une grande variété d'appâts, parmi lesquels la célèbre pomme de terre, par exemple, mais surtout des graines. Ces dernières présentent de nombreux avantages : elles sont très attractives (ce qui est essentiel), rapidement assimilées par les carpes comme source de nourriture, faciles à se procurer, économiques et simples à préparer. Disponibles sous différentes variétés et tailles, les graines utilisées pour la pêche à la carpe offrent un terrain de jeu et d'expérimentation aussi vaste que celui des bouillettes. Dans cet article, nous allons passer en revue les différentes catégories de graines (non exhaustivement) : les céréales, les oléagineuses et les légumineuses, afin de vous fournir une vue d'ensemble. Ce texte constitue une introduction générale à ce sujet, préparant le terrain pour des publications ultérieures qui se pencheront plus en détail sur certaines graines spécifiques.

2. Pourquoi utiliser les graines pour la pêche de la carpe?

Les graines se révèlent idéales pour l'amorçage, car elles sont instinctivement reconnues comme une source de nourriture par la carpe, en faisant ainsi un excellent appât de premier choix lorsqu'on aborde une nouvelle zone de pêche.

La petite taille des graines présente un profil très attrayant, car elles offrent généralement un grand nombre d'appâts pour un poids donné. Par exemple, un kilo de grains de maïs représentera beaucoup plus d'appâts qu'un kilo de bouillettes. Environ 4000 grains peuvent être obtenus contre seulement 400 bouillettes de 20 mm. Cela signifie que pour un poids équivalent, les carpes auront accès à un tapis de particules dix fois plus important. C'est précisément cet aspect qui rend les graines si intéressantes pour l'amorçage, car elles favorisent la présence continue des poissons sur le spot sur une longue période, créant ainsi une compétition alimentaire entre les poissons qui stimule à son tour les carpes. L'objectif de leur utilisation est de générer un cercle vertueux, parfois jusqu'à provoquer la fameuse frénésie alimentaire.

Les graines peuvent être utilisées seules ou en combinaison avec les bouillettes. Cependant, un inconvénient de les utiliser comme eschage réside dans leur faible sélectivité. Dans des zones de pêche riches en poissons blancs, elles peuvent rapidement rendre une session fastidieuse, avec des touches incessantes de brèmes, tanches, carassins, par exemple. Il devient alors très difficile de maintenir les lignes actives, notamment la nuit, lorsque se réveiller à intervalles rapprochés pour replacer proprement les lignes peut être compliqué.

C'est pourquoi il est souvent plus efficace de les utiliser en complément des bouillettes. Par exemple, on peut amorcer à la fois avec des graines et des bouillettes, tout en n'appâtant les lignes qu'avec des bouillettes, ou en utilisant un montage dit "tricheur," c'est-à-dire en plaçant à la fois des bouillettes et des graines sur le cheveu. Cette dernière approche se révèle très efficace et peut parfois résoudre des situations de pêche complexes. La pêche n'est pas une science exacte, et il est essentiel de remettre en question en permanence la manière dont on présente ses appâts au fond de l'eau si l'on souhaite obtenir des résultats réguliers.

3. La préparation des graines

Les graines présentent des avantages indéniables pour la pêche de la carpe et sont aisément disponibles, que ce soit dans les coopératives agricoles ou les magasins spécialisés en élevage, par exemple. De plus, leur préparation est souvent relativement simple.

Chaque type de graine peut nécessiter une méthode de préparation spécifique, que nous détaillerons ultérieurement. Cependant, vous pouvez retenir qu'en général, il est recommandé de les faire tremper dans de l'eau pendant une période de 24 à 48 heures, de préférence en utilisant de l'eau provenant du lieu de pêche ou de pluie. Il est préférable d'éviter autant que possible l'utilisation de l'eau du robinet en raison de la présence de chlore et d'autres produits utilisés pour la rendre potable. Bien que cela puisse sembler un détail mineur, il est important de rappeler qu'à la pêche, les petits détails peuvent souvent faire la différence.

Une fois cette phase de trempage terminée, une cuisson d'environ 30 à 45 minutes en moyenne rendra les graines encore plus attractives. Après ces deux étapes, certaines d'entre elles peuvent se conserver pendant une longue période et gagner en saveur grâce au processus de fermentation.

4. Utilisation des graines en amorçage et en eschage

Les graines présentent l'avantage de permettre la réalisation d'amorçages conséquents, couvrant de vastes zones. En raison de leur légèreté, elles ne s'enfoncent pas dans les substrats vaseux et sont particulièrement adaptées aux étangs dotés d'une couche de vase épaisse. Cependant, en cas de courant, il est essentiel de les positionner en amont. Les graines de plus petite taille, telles que le blé ou le chènevis, ne conviennent pas aux rivières et aux fleuves à fort débit. Dans de tels cas, il est préférable d'utiliser des graines plus lourdes, comme le maïs géant, ou de les incorporer dans des boules d'amorce bien compactes.

Du fait de leur légèreté, les graines peuvent poser des défis lors d'amorçages à distance depuis la berge. Pour les propulser vers votre zone de pêche, divers moyens peuvent être utilisés, un bait rocket, une fronde, leur incorporation dans des amorces, ou encore l'utilisation d'une pelle. Idéalement, elles sont déposées en barque ou en bateau amorceur, ce qui permet une utilisation sans contraintes en termes de distance et assure un amorçage précis sur la zone de pêche.

Pour une efficacité optimale, il est recommandé de diversifier les types de graines utilisées lors des amorçages. En effet, le profil nutritionnel des graines peut varier considérablement d'une variété à l'autre. En proposant un mélange de graines aux profils nutritionnels différents, en particulier lors de campagnes d'amorçage prolongées, vous permettez à la carpe de satisfaire l'ensemble de ses besoins nutritionnels, rendant ainsi votre zone de pêche plus attractive sur la durée.

5. Les différentes sortes de graines

5.1 Les céréalières

5.1.1 Le maïs

Le maïs est la graine vedette de la pêche, en particulier de la pêche de la carpe. Il est important de noter qu'il existe plus de 3000 variétés de maïs dans le monde, et nous allons ici vous présenter seulement quelques-unes d'entre elles, veuillez nous excuser pour cette limitation.

Le maïs est une céréale largement cultivée, ce qui le rend abondant et peu coûteux. Sur le plan nutritionnel, il est riche en fibres et en vitamines B, pauvre en sucre et en graisse saturée, tout en étant doté de nombreux antioxydants.

En pêche de la carpe, on utilise généralement trois types différents de maïs :

  • Le maïs en grains entiers : C'est le grand classique, il nécessite un trempage de 48 heures, suivi idéalement d'une cuisson de 45 minutes pour qu'il éclate et offre ainsi son pouvoir d'attraction optimal. Vous pouvez le conserver dans un sceau étanche où il terminera sa cuisson. Nous recommandons d'utiliser du maïs nature, mais rien ne vous empêche d'ajouter du miel, de la mélasse, des colorants ou des arômes pendant la phase de trempage. N'oubliez pas de surveiller régulièrement le niveau d'eau, car les graines absorbent beaucoup. Le maïs entier reste bien en place sur le cheveu pendant de longues périodes, mais il n'est pas sélectif et attire toutes sortes de poissons.
  • Le maïs concassé : Il s'agit de grains entiers de maïs qui ont été broyés. Il doit également être trempé dans de l'eau et légèrement cuit pour libérer tout son pouvoir d'attraction. Bien sûr, il ne peut pas être esché directement sur la ligne, mais il peut être utilisé dans un sac soluble ou ajouté à un stick-mix, ce qui peut s'avérer intéressant.
  • Le maïs doux : Celui-ci a l'avantage de ne nécessiter aucune préparation et peut être utilisé directement. Il est plus sucré que le maïs classique, très attractif, mais fragile. Il n'est pas idéal pour la pêche de la carpe à distance, mais il peut être utilisé pour l'amorçage de proximité ou dans un stick. Si vous souhaitez l'utiliser sur un cheveu, il est préférable de le déposer en bateau pour éviter qu'il ne se détache au moment du lancer. Il est redoutable et facile à utiliser dans le cadre de la pêche à la carpe au coup, par exemple, où sa fragilité n'est plus un problème.
  • Le maïs géant : Cette variété est moins couramment utilisée par les carpistes, pourtant elle présente un intérêt certain. Avec sa taille XXL, il est plus sélectif que le maïs classique et permet des amorçages à plus longue distance. C'est un appât différent qui peut être utile dans les eaux surpêchées ou lors de compétitions prolongées. La préparation est la même que pour le maïs classique. Comme il est un peu moins odorant, l'ajout de miel ou de CSL peut l'améliorer.

5.1.2 le blé et les micro-graines

Ces graines sont très petites et légères, ce qui les rend adaptées uniquement aux eaux calmes ou à l'incorporation dans un stick-mix, par exemple.

  • Le blé : Les pêcheurs au coup l'utilisent fréquemment et savent qu'il est très efficace pour attirer les carpes, au point que ces poissons peuvent parfois casser leurs lignes et nettoyer complètement les amorçages. Cependant, les carpistes ont tendance à ne pas l'utiliser, ce qui est une erreur, car il peut réellement exciter les poissons. Le principal inconvénient du blé est sa courte durée d'immersion, il a tendance à pourrir rapidement. Il est donc préférable de l'utiliser immédiatement après sa préparation, qui implique un trempage de 24 heures suivi d'une cuisson de 20 minutes. Il peut être intéressant de l'incorporer dans un stick-mix, par exemple.
  • Millet, avoine, kamut, orge, quinoa, sarrasin et épeautre : Toutes ces céréales sont considérées comme des micro-graines, et elles sont particulièrement intéressantes car les carpes peuvent passer de nombreuses heures à les rechercher sur le spot. En les mélangeant dans une amorce ou un stick-mix, elles peuvent réellement faire la différence lors de pêches complexes. Chacune de ces céréales nécessite un trempage et une cuisson d'environ 30 à 60 minutes. Elles sont complémentaires car elles présentent des profils nutritionnels différents. Par exemple, le kamut et l'épeautre sont riches en protéines, tandis que l'orge, le seigle et le sarrasin sont riches en glucides. Enfin, l'avoine est mieux pourvue en lipides.

5.2 Les légumineuses

5.2.1 Le pois chiche

Voici une graine oubliée et délaissée à tord par de nombreux carpistes. Le pois chiche est bien pourvu en glucides assimilables et en protéines. De plus cette graine est peu chère et se trouve facilement dans n’importe quel supermarché. Le pois chiche est assez dense et se propulse bien à la fronde, ce qui est utile pour l’amorçage. Le pois chiche se suffit à lui même, on peut l’utiliser après 48 heures de trempage et 45 min de cuisson. Cette graine étant neutre, elle est idéale si vous voulez ajouter un arôme et un colorant.

5.2.2 Le lupin

Le lupin est une plante appartenant à la famille des fabacées. Cette graine est originaire principalement d'Amérique du Nord et d’Europe est riche en protéines et en nutriments essentiels dont des minéraux et des acides aminés. Le lupin est largement sous estimé pour la pêche à la carpe pourtant il a un bon profil nutritionnel et sa taille est sélective. En amorçage, il sera idéalement utilisé avec du maïs et du chènevis.

Préparation :

  • faire tremper 48 heures dans un grand volume d’eau (le lupin est la graine qui « boit » le plus d’eau, pensez à mettre 4L pour 1kg)
  • faire cuire 30 minutes (un peu moins pour les graines dédiées à l’eschage) dans de l’eau propre afin de retirer une partie de son amertume.

5.2.3 Le pois d’érable

Le « maple pea » est plus difficile à trouver que les autres graines de cet article mais il vaut le détour. Facile à préparer avec une cuisson de 30 minutes après un trempage de 24 heures, il peut se conserver dans son jus de cuisson et fermenter comme les noix tigrés, il n’en sera que meilleurs. Le pois d’érable a une forme et une taille comparable à de petites bouillettes (entre 8 et 10 millimètres), il est résistant et tient bien au cheveu, c’est donc aussi une graine d’eschage. Celle-ci est pauvre en lipide (moins de 1%) mais riche en glucide à hauteur de 15% environ. Le maple pea a une odeur tenace qui vous aidera à avoir un appât différent des autres carpistes.

5.2.4 Le haricot à oeil noir (cornille)

Voici une graine qui va vous démarquer de la concurrence. Cet appât est très peu utilisé pourtant il peut apporter un plus, particulièrement en amorçage. Sa couleur blanche vive contrastera fortement sur le fond, d’autant plus sur un substrat sombre. Le jeu de contraste peut être un terrain d’expérience comme par exemple en amorçant le haricot conjointement avec du chènevis ou/et du maïs par exemple.

Sa composition est aussi un argument de choix car il est particulièrement nourrissant, il contient 50% de glucide et du magnésium, il peut être apprécié par les carpes lors du frai où leurs besoins sont importants afin de récupérer de cette période intense. 

Pour la préparation, il suffit de tremper la cornille entre 12 et 24 heures et la cuire une vingtaine de minutes. Après l’avoir laisser un peu reposée dans son jus de cuisson elles est prête à l’emploi.

 5.2.5 La fève

La fève a la particularité d’être très pourvue en minéraux (potassium et phosphore en particulier), elle est aussi riche en vitamine C. Cette graine était la botte secrète des anciens pour attraper les grosses carpes. Tombée dans l’oublie, elle n’en reste pas moins un appât adapté car avec sa taille importante, elle tient très bien sur le cheveu et reste assez sélective. Un appât à ressortir à coup sûr.

Préparation:

  • 48 heures de trempage dans beaucoup d’eau car elle va gonfler énormément
  • 20-30 minutes de cuisson

 

5.3 Les oléagineuses

5.3.1 l’arachide

Avec sa forte teneur en huile (50%), l’arachide est très nutritive, sa richesse en hydrate de carbone la rend énergétique et elle est aussi bien pourvue en vitamines E. Son taux élevé de lipide laisserait penser que son utilisation soit réservée à l’été mais dans les faits, elle est efficace toute l’année. Il faut savoir et c’est primordial que la cacahuète peut contenir une toxine appelée l’aflatoxine. Celle-ci n’est pas détruite lors de la cuisson, c’est donc une graine à utiliser avec parcimonie lors de vos amorçages. L’arachide ayant une faible densité, elle est intéressante pour les amorçages des postes vaseux, elle n’aura pas tendance à s’enfoncer dans le substrat. En revanche elle a un inconvénient majeur,  elle ne se conserve pas, trois à quatre jours tout au plus (ou la congeler).

La préparation est rapide:

  • 24 heures de trempage
  • 15 minutes de cuisson

5.3.2 la noix tigrée (tigernuts)

Un appât incontournable pour la pêche de la carpe. Ce tubercule (ce n’est pas une graine en fait) est très équilibré d’un point de vu nutritif avec environ 25% de lipides, 20% de protéines et 20% de glucides (sucre et amidon). Il est donc recommandé de ne pas avoir la main trop lourde lors de l’amorçage afin de pas saturer les poissons. La tigernuts est dure et sélective, ce qui en fait un appât de choix non seulement pour l’amorçage mais aussi pour l’eschage.

Préparation de la noix tigrés:

  • la recouvrir largement d’eau en ajoutant du sucre si possible complet pour aider à la fermentation (200 grammes par kilo de graines) et la laisser 48 heures
  • Effectuer une cuisson de 30 à 40 minutes
  • Mettre les noix avec le jus de cuisson (important) dans un sceau hermétique
  • Laisser la magie de la fermentation opérer
  • Au bout de trois à quatre jours, un liquide sirupeux va apparaître pour laisser place avec le temps à un mélange alcoolique.
  • Avec la fermentation, les tigernuts se conservent des mois et vont se bonifier pour devenir de plus en plus attractives

En amorçage, comme avec toutes les graines, il est judicieux de les mélanger avec d’autres comme le maïs et le chènevis. Idéalement, elle doit représenter environ 20 à 30% du mélange.

5.3.3 Le chènevis

On garde la meilleure pour la fin. Le chènevis est avec la noix tigrée et le maïs probablement une des graines les plus performantes pour la pêche de la carpe. Le chènevis est un véritable aiment à carpes et l’appât qui a le plus de potentiel pour créer une véritable frénésie alimentaire. Sa richesse en huile et en protéines n’y sont pas pour rien. Il est d’ailleurs recommandé d’ajouter de l’huile de chènevis une fois celui-prêt a être employé. Cette huile a la particularité de ne pas figer en eau froide et peut donc être utilisée en toutes saisons. 

Le chènevis a cependant quelques inconvénients:

  • il ne se conserve pas bien et doit donc être utilisé dans les 3 ou 4 jours après sa préparation (ou le congeler)
  • À cause de sa taille, il n est pas recommandé de l’utiliser dans le courant ou pour les pêches à distance sans avoir une embarcation sauf à l’incorporer dans des boules d’amorces compactes.
  • Il n’est pas sélectif et les autres poissons en raffolent aussi

Après un trempage de 24 à 36 heures, voici les étapes à suivre pour cuire votre chènevis:

  1. Verser le chènevis et son eau de trempage dans une marmite
  2. Porter l’eau à ébullition
  3. Cuire 15 minutes à ébullition
  4. Eteindre le feu
  5. Laisser le mélange refroidir dans son eau de trempage

5.4. Petit bonus: les mélanges pour pigeons

Les mélanges de graines pour pigeons sont une excellente option pour les carpistes désireux de pêcher avec des graines diversifiées sans avoir à les sélectionner une à une.  Vous les trouverez facilement en animalerie et même en supermarchés. Leurs compositions varient d’un fabricant à un autre mais on trouvera souvent les mêmes bases à savoir: blé, maïs, orge, féverole, pois jaune, pois vert, colza.

Pour la préparation il suffit de réaliser une trempage de 24H et de faire une cuisson de 30 min. 

6. Conclusion:

Les graines sont des appâts indispensables pour pêcher la carpe et sont idéales utilisées conjointement avec les bouillettes. Tous les carpistes devraient en apporter lors de chaque sortie tant elles peuvent être utiles notamment en amorçage.

Les graines sont intéressantes pour plusieurs raisons :

  • Attractives (pensez à garder les jus de cuisson pour mouiller vos amorces)
  • Nourrissantes
  • Faciles à utiliser
  • Pas chères

Elles ont parfois des inconvénients mais rien qui ne peut être contourné. Pour les graines fragiles de conservation, on peut les congeler par exemple. Pour les amorçages à distance on peut utiliser un bateau amorceur et les mettre dans un sac soluble ou un stick avec du sel pour éviter que le pva ne fonde.

Elles sont un vaste sujet d’expérimentation que l’on ne peut pas traiter dans un seul article comme celui-ci. Nous en écrirons donc d’autres qui entreront en détail pour les graines que nous pensons être les plus intéressantes.

Il ne reste plus qu’a vous souhaiter une bonne pêche.

A bientôt

rod oliver


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